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Il était une fois une publicité vive, enjouée, un brin maligne, et surtout attractive du moins pour les amateurs de viande de bœuf. Interbev met fin en 2016 à quatre années de campagne publicitaire « Anges et Démons – Le Bœuf, le goût d’être ensemble». Campagne à 7 millions d’euros annuels, les enjeux sont importants pour le lobby de la viande! Mais les temps changent et il faut trouver d’autres manières de mettre en avant le statut de la viande alors que sa consommation est en baisse. Un nouveau cahier des charges a donc été rédigé et une nouvelle agence produit désormais la campagne publicitaire « Bœuf générique ».

« Anges et démons : Le bœuf, le goût d’être ensemble »!

Cette publicité est intéressante dans l’inversion des valeurs qu’elle présentait. Les démons sont heureux : ils dégustent du bœuf ! Les anges s’invitent et viennent faire la fête en enfer. Goût piquant = rouge et acéré par exemple, tandis que goût doux = sans épice. Pourquoi cet antagonisme ? Le sort des animaux ? Le « trop manger » ? A la base de cette publicité, il nous était proposé de consommer du bœuf, de manière diverse et variée. Quelques années plus tard et après cette pub,  la question posée est différente et délicate car au-delà des recettes salées, piquantes, sucrées, la viande est actuellement sujette à diverses appréciations selon que l’on considère le sort des animaux ou ce que l’on a dans son assiette. Voire les deux.

« Le bœuf rapide à préparer, savoureux à déguster ».

De fait la nouvelle campagne télévisée du bœuf colle plus à notre quotidien où tout doit aller vite sans pour autant nuire à la qualité et à la rapidité. Elle nous montre qu’il est aisé de préparer un plat savoureux à toute heure du jour ou de la nuit et permet au consommateur d’affirmer son goût pour le bœuf de manière raisonnée. En mettant bien sur à l’honneur une viande bien traitée pour encore plus de saveur dans l’assiette! Manger moins pour manger mieux en toute conscience. Le terme flexitarien prend alors son sens pour certains !